Façade de l'Hôtel Métropole©Hôtel Métropole

Hôtel Métropole à Genève

Hôtel Métropole, seul palace de la rive gauche ...

Impressionnant, l’hôtel de la Métropole, baptisé ainsi lors de sa construction en 1852-1854 par Joseph Collart, membre fondateur de la Société des architectes de Genève, dont ce fut la première œuvre importante.

Genève, vue de la ville depuis le lac©BGE, Centre d'iconographie genevoise

Genève, vue de la ville depuis le lac©BGE, Centre d'iconographie genevoise

Il devait se nommer Hôtel des Chemins de Fer, mais prit alternativement les dénominations suivantes : Grand Hôtel de la Métropole, Hôtel Métropole et National, Hôtel Métropole Genève, Swisshôtel Métropole Genève pour finir par s’appeler tout simplement Métropole !D’architecture néo-renaissance et seul palace de la rive gauche, on y venait écouter de la musique dans la salle à manger d’aujourd’hui. Vers 1865, de nombreux hôtes illustres y séjournent, Hector Berlioz, Frantz Liszt… En 1942, la ville rachète l’établissement pour y loger le CICR. En 1947, il retrouve son affectation hôtelière. En 1976, il est sauvé de la démolition par un référendum populaire. Aujourd’hui, on y fête la fin de l’été sur le « Rooftop » avec une vue impressionnante à 360°.

vue de la terrasse du Métropole©HV

vue de la terrasse du Métropole©HV

 Hélène Vibourel

Hôtel Richemond à Genève

Hôtel Richemond à Genève

Hôtel Richemond, une belle histoire...

Fascinante, l’histoire du fondateur du magnifique hôtel Richemond, Adolphe-Rodolphe Armleder, partit sans un sou, à l’âge de 15 ans, de Rottweil, sa ville natale en Allemagne, pour apprendre en Angleterre, en Irlande et en Italie, le métier de maître d’hôtel ; lui qui n’avait jusqu’à ce changement de trajectoire, gardé que des oies!

Adolphe-rodolphe Armleder

Adolphe-rodolphe Armleder

En 1875, à Genève, il se prend d’affection pour une simple pension de famille, Le-Riche-Mont, dotée de 25 chambres. Il se fait vite une réputation et en 1896, la pension devient hôtel et s’agrandit.

Dans l'ancien temps hôtel Richemond, derrière le monument Brunswick©tschelar.com

Dans l'ancien temps hôtel Richemond, derrière le monument Brunswick©tschelar.com

Sa transformation en hôtel de luxe, date d’après la Seconde Guerre mondiale. L’ancien gardien d’oies devient notable et fonde la Société suisse des hôteliers. Fils, petit-fils, arrière-petit-fils se succéderont, transformant l’établissement en palace accueillant des célébrités du monde entier. Mais il n’y aura pas de cinquième génération hôtelière Armleder, la saga familiale s’est achevée, l’hôtel appartient aujourd’hui au groupe Dorchester Collection.

Hôtel Richemond à Genève

Hôtel Richemond à Genève

 Hélène Vibourel

Autrefois- Hôtel de la Paix - Genève

L’hôtel de la Paix à Genève

L'hôtel de la Paix, un nom prédestiné...

Luxueux, l’Hôtel de la Paix, datant de 1865, avec son entrée en forme d’atrium carré et ses colonnes de faux marbre « brocatelle ».

Atrium et colonnes à l'hôtel de la Paix - Genève

Atrium et colonnes à l'hôtel de la Paix - Genève

L’Hôtel doit son nom à cette période où la paix est déjà une préoccupation collective. Après la création en 1830 à Genève, de la « Société de la Paix » par Jean-Jacques de Sellon, l’année 1863 donne le jour au Comité International de la Croix-Rouge. En 1872, le Conseil d’Etat offre un grand banquet dans l’hôtel, à l’occasion de la fin d’un conflit opposant les Etats-Unis et le Royaume-Uni, notamment au sujet d’un navire du nom d’ « Alabama », arbitrage qui fera date dans l’histoire du droit public international. Après plusieurs mois à négocier dans une salle, située dans le bâtiment de l’hôtel de Ville et qui depuis lors porte le nom du vaisseau, le nom de l’hôtel est un symbole fort pour les participants au dîner. Aujourd’hui, l’hôtel rénové, s’est doté d’un nouveau restaurant, le « Living Room » avec une vue splendide sur le Léman.

Le Living Room Bar & Kitchen, Hôtel de la Paix à Genève

Le Living Room Bar & Kitchen, Hôtel de la Paix - Genève

 Hélène Vibourel

Grand Hotel de russie©BGE, Centre d'iconographie genevoise

Grand Hôtel de Russie et Continental à Genève

Grand Hôtel de Russie et Continental, oublié avec le temps

Oublié, le Grand hôtel de Russie et Continental, situé à l’angle du quai du Mont-Blanc face à l’hôtel des Bergues, démoli en 1968.

Grand Hôtel de Russie©©cp images

Grand Hôtel de Russie©cp images

Au milieu du 19e siècle, sur l’un des terrains les plus chers de Genève pour l’époque, une parcelle fut offerte, pour services rendus, au créateur de la Genève moderne, James Fazy. Celui-ci y fit construire autour de 1855-56 sa demeure, un splendide immeuble, le premier d’une série d’une vingtaine au total, composant le prestigieux ensemble immobilier le square du Mont-Blanc. L’installation d’une maison de jeux, « le Cercle des Étrangers» au sein du bâtiment suscita un scandale qui entraîna la fermeture de l’établissement en 1864. Criblé de dettes, James Fazy dut se défaire de son bien. Ainsi, la transformation de l’immeuble permis au Grand Hôtel de Russie et Continental d’ouvrir en septembre 1869. De l’établissement, il ne reste que deux sphinx, de marbre rose aux seins rebondis, gardiens aujourd’hui de la rue du Mont-Blanc.

Les Sphinx de la rue du Mont-Blanc à Genève©CL

Les Sphinx de la rue du Mont-Blanc à Genève©CL

Hélène Vibourel

De la terrasse du Chat-Botté, restaurant du Beau-Rivage à Genève

Hôtel Beau-Rivage à Genève

L'hôtel Beau-Rivage, fleuron d'une hôtellerie familiale...

Grandiose, l’hôtel Beau-Rivage, l’un des rares fleurons d’une l’hôtellerie familiale en terre genevoise construit en 1865 sur un rivage qui n’était que sable et galets.

Autrefois,Le Beau-Rivage à Genève

Autrefois,Le Beau-Rivage à Genève

La Belle Maison fut le théâtre d’événements qui ont marqué le monde ; du tragique destin de l’impératrice d’Autriche, aux réflexions d’Eleanor Roosevelt lorsqu’elle élaborait la Déclaration universelle des droits de l’homme…

Aujourd'hui, l'hôtel Beau-Rivage à Genève

Aujourd'hui, l'hôtel Beau-Rivage à Genève

De nombreuses célébrités, des femmes engagées telles que Danielle Mitterrand, Simone Veil, ont séjourné en ce lieu magique.

Depuis cinq générations, l’histoire se perpétue, et s’enrichit de nouvelles pages. Le Chat-Botté, la table gastronomique du palace genevois, a vu son apparence modifiée, d’un coup de « patte » experte, il s’est revêtu d’atours élégants, épurés...

En été, le Chat-Botté prend ses quartiers sur la terrasse, et les convives bénéficient d’une vue imprenable sur le Jet d’Eau, le lac et la cathédrale Saint-Pierre, une vraie carte postale inoubliable.

De la terrasse du Chat-Botté, restaurant du Beau-Rivage à Genève

De la terrasse du Chat-Botté, restaurant du Beau-Rivage à Genève

Hélène Vibourel

Hôtel des Bergues à Genève

Hôtel des Bergues à Genève

L'hôtel des Bergues, 1er grand hôtel genevois...

Prestigieux, l’hôtel des Bergues, 1er grand hôtel genevois à ouvrir ses portes en mai 1834, suivront les autres fleurons de l’hôtellerie de la place ; en 1854 le Métropole, 1862 l’Hôtel de la Paix, 1865 le Beau-Rivage, 1875 le Richemond…

Autrefois, Hôtel des Bergues

Autrefois, l'Hôtel des Bergues à Genève

C’est un philanthrope et richissime allemand, Jean Kleberger, propriétaire sur cette rive qui donnera son nom à ce quartier par déformation de son patronyme, en « Clébergue ». Début 19e, la « Société des Bergues » achètera les fabriques « d’indiennes » et remplacera les constructions ouvrières par des bâtiments aux façades néo-classiques, avec colonnes et frontons, en vogue à cette époque, un rappel à l’Antiquité et à la Renaissance.

Aujourd'hui l'Hôtel des Bergues à Genève

Aujourd'hui l'Hôtel des Bergues à Genève©HV

L’Hôtel des Bergues fut à sa création le plus vaste établissement hôtelier de Suisse et le premier par le confort qu’il offrait.

Il ne cesse d’améliorer son standing et s’est doté notamment d’un excellent restaurant « Izumi », à la cuisine nikkei, fusion entre l’art culinaire japonais et péruvien.

Hélène Vibourel