Le circuit des Nations…à Genève

Une course automobile urbaine...

Rugissant, les bolides qui s’élançaient sur le circuit des Nations de 1936 à 1950. A cette époque, les courses automobiles urbaines étaient encore autorisées en Suisse et les Bugatti, Maserati, Ferrari et autres bolides s’élançaient à vive allure, au mois de juillet, sur un tracé de 4 110 mètres entre le lac Léman et la Place des Nations. Ils empruntaient la rue de Lausanne, l’avenue Mon Repos, l’avenue de France et l’avenue de la Paix. Aujourd’hui, impossible d’imaginer en ville, une épreuve de Grand-Prix, assimilable à une épreuve de Formule 1, Genève n’est pas Monte-Carlo ! D’autant que l’aventure pris fin rapidement en 1950, après la perte de contrôle d’une Ferrari sur une flaque d’huile provoquant la mort de trois spectateurs et fit une vingtaine de blessés.

Hélène Vibourel

Franz Liszt, à Genève…

Près de la promenade Saint-Antoine...

Amoureux, le compositeur et pianiste Franz Liszt de la comtesse Marie d’Agoult qui quittât pour lui, mari et enfants. Genève servit de refuge à leur passion et ils vécurent près de la promenade Saint-Antoine. Franz Liszt, dispensait son art en 1835, au Casino de Saint-Pierre qui deviendra le Conservatoire de Musique de la Place de Neuve. Pour les amoureux d’aujourd’hui, près de la place Franz Liszt, le restaurant Semplice, rue Etienne Dumont n°18, est un lieu feutré propice aux confidences. Amoureux, le fortuné Jean-Gabriel Eynard qui fit construire le somptueux Palais Eynard surplombant le parc des Bastions, pour y loger avec sa belle épouse, Anna Lullin. Aujourd’hui, deux salons accueillent les célébrations de mariages. Amoureux, l’écrivain Victor Hugo de la séduisante Juliette Drouet qui fut aussi l’amante du sculpteur James Pradier. Elle est représentée sur le piédestal du buste d’Augustin-Pyrame de Candolle, fondateur du premier Jardin Botanique, situé dans le parc des Bastions.

Sculpture de Juliette Drouet-Parc des Bastions


James Pradier fut aussi le sculpteur de la célèbre « Léda » ou « Léda des artistes », réalisée en ivoire et exposée au Musée d’art et d’histoire de Genève

La Léda de James Pradier

Hélène Vibourel