Café de la Paix-Genève

Restaurant, Le café de la Paix à Genève

Philippe Durandeau au Café de la Paix!

Le Chef Philippe Durandeau©HV

Le Chef Philippe Durandeau©HV


Au Café de la Paix, le Chef c’est Philippe Durandeau! Après dix-sept années passées à tenir les rênes des cuisines de La Réserve, il y a deux ans, il a eu un coup de foudre pour le célèbre bistro genevois.

Une envie d’être chez soi, en harmonie avec un lieu, plus proche des clients, plus décontracté tout en conservant les codes d’une grande Maison, voici le nouveau Philippe Durandeau, le « chef-aubergiste », en paix dans son charmant bistro à la décoration épurée, stylée, authentique.

Une magnifique Berkel laquée noire à l’entrée, quelques œuvres d’artiste, dont une magnifique pomme bleue « croquée », peu de changement de décor, mais des projets, car le chef a envie de croquer la vie en « se faisant plaisir et faire plaisir ».

Philippe Durandeau a une constante, celle d’être dans le vrai, à la recherche permanente du meilleur produit et à la rencontre des producteurs exigeants pour sublimer ses plats.

La carte est évolutive en fonction des saisons, mais avec les mêmes standards que la haute gastronomie, difficile de faire le choix entre les Calamarettis, le Bar sauvage, l’incontournable côte de veau et sa chapelure d’agrumes et toujours en dessert le fameux Baba au rhum ou le gaspacho de mangue et son sorbet coco… Pour le vin, le chef fait confiance à son ami et conseiller en la matière Emmanuel Heydens du Passeur de Vin.

Bar, salicorne, salsifis et oursin

Bar, salicorne, salsifis et oursin


« Vous êtes chez vous et vous êtes chez moi » un accueil chaleureux et une belle réciprocité qui rend un chef heureux, en l’occurrence Philippe Durandeau.

Hélène Vibourel

Café de la Paix
61, bld Carl-vogt
1205 Genève
Tél : (0)22 301 11 88
www.cafe-de-la-paix.ch

Merveilles

Une gourmandise, les « merveilles »…

Délicieuses merveilles...

merveilles

merveilles


Merveilleuses et si vite dégustées, les délicates et ultra fines pâtisseries élaborées en cette période, ainsi bien nommées les merveilles. Jean-Jacques Rousseau mentionnait la gourmandise dans son roman épistolaire La Nouvelle Héloïse : « Merveilles, pâtisserie genevoise, rubans de pâte cuits dans le beurre ». Il s’agit en effet d’une vieille tradition, qui remonterait au 15e siècle, annonciatrice de la période festive du carnaval dans la région bâloise, d’où son nom de petit gâteau de carnaval pour les Alémaniques ou « beignets au genou », rappel de l’étirement de la pâte sur le genou, avant de la tremper dans la friture, c’était une autre époque! En France, le beignet est diversement appelé selon les régions : « bugne », « pets de nonne », « bottereaux », « roussettes »… Les ingrédients de la merveille sont toujours les mêmes, farine, sucre glace, œufs, huile de tournesol et un peu de kirsch pour le goût. Avec la chandeleur, c’est le moment d’en profiter !

Hélène Vibourel