Jussy, belle campagne Genevoise

Du côté de Jussy…

Le château du Crest...

Château du Crest

Château du Crest


Relaxant, le paysage qui environne la localité de Lullier située non loin de la commune de Jussy. S’arrêtant au pied du château du Crest, on comprend que Théodore Agrippa d’Aubigné, poète et écrivain français, huguenot engagé, soit tombé sous le charme de ce lieu. Au 16e siècle, il se porta acquéreur de cette demeure détruite après la réforme, la reconstruit et y passa la fin de ses jours, recevant l’élite de la société genevoise. Le château devint par la suite propriété de la famille Micheli.
Relaxant, de poursuivre sa balade en allant à travers vignes et champs au cœur du village et de s’arrêter à la « Ferme de Lullier » pour se ravitailler en fruits et légumes du jardin, faire honneur aux vins de la Cave de Genève ou tester par exemple le saucisson au Gamaret !
Feme de Lullier

Feme de Lullier


Relaxant, d’être accueilli le dimanche à l’auberge des Vieux-Chênes, située sur la petite commune agricole de Presinge, dans une ambiance campagnarde et familiale. On y goûte des plats du terroir comme la longeole genevoise.
Hélène Vibourel

Visite audio à Genève de De "Sissi" à "Frankie"

Genève, de « Sissi » à « Frankie »

Une visite audio à travers la ville...


C’est une visite en zigzag à Genève que je vous propose, d’une rive à l’autre, d’un personnage à l’autre en prenant le temps de l’observation, de la contemplation face aux paysages, monuments et curiosités qui jalonnent notre parcours.
De « Sissi », impératrice d’Autriche à « Frankie » pour les intimes, héros malheureux du célèbre livre Frankenstein de Marie Shelley, nous voici partis pour une agréable balade à travers la ville.

Statue de "Frankie" sur la plaine de Plainpalais

Statue de "Frankie" sur la plaine de Plainpalais

Visite audio sur le site de izi.travel : Genève, de "Sissi" à "Frankie"
https://izi.travel/browse/11fd4d7c-85fa-44b6-b0c5-f2d8558803ce/fr

Hélène Vibourel

Musée militaire Genevois au Domaine de Penthes

Domaine de Penthes…

Un parc public, très romantique...

Vue sur le parc du Domaine de Penthes

Vue sur le parc du Domaine de Penthes


Romantique, le parc public de neuf hectares du domaine de Penthes situé au cœur de la Genève Internationale, avec ses promenades vallonnées et sa vue splendide sur les Alpes et le lac. Il est communément appelé le parc de l’Impératrice en l’honneur de Joséphine de Beauharnais, qui résidait non loin, au château de Prégny-la-Tour. Les sentiers agrémentés d’arbres fruitiers, mènent le visiteur vers le château de Penthes et les musées privés qu’il abrite, dont le Musée militaire genevois et le Musée des Suisses dans le Monde qui depuis plus de 45 ans évoque l’histoire et le destin de ces hommes et femmes qui ont quitté leur patrie et marqué le monde de leur empreinte.
Séquoia et château de Penthes

Séquoia et château de Penthes


Majestueux, devait être ce séquoia géant wellingtonia, planté dans ce parc vers 1870, qui, en une fraction de seconde, sous l’effet de la foudre, a volé en éclats le 6 octobre 1993. Certains morceaux ont été projetés à plus de 300 mètres dans la propriété de l’ambassade des USA, pays d’origine de l’arbre ! Insolite destinée.
Merci de vérifier les horaires d’ouverture du Musée (normalement le week-end dès le 16 mai 2020)
www.penthes.ch

Hélène Vibourel

La place du Rhône… à Genève

Une halte agréable au soleil...

Oeuvre de Markus Raetz


Relookée la place du Rhône, elle est devenue une halte agréable au soleil, pour les passants et les touristes, avec son banc circulaire de soixante mètres de long, moitié moins que celui de la Treille. Elle est arborisée de trois variétés de cerisiers. En levant les yeux, on aperçoit une étrange sculpture avec un « O » et un « N », une œuvre de Markus Raetz, qui dit « oui », et « non »… « Une chose peut aussi en être une autre ». Hommage à ce peintre suisse, sculpteur, graveur et photographe, né en 1941 et décédé le 14 avril 2020 à Berne. Autrefois, n’était ici que la grève du lac et du fleuve et les rues basses se nommaient primitivement « les Revires ou les Rivières, parce qu’elles longeaient le cours du Rhône. Les transformations ont pris forme peu à peu au 17e siècle. Avec le temps, l’agitation marchande des grandes foires de Genève a disparu laissant la place au shopping de luxe, autre ambiance !

Hélène Vibourel

Brins de muguet

En mai, un brin de muguet…

Ou Lys des Vallées!

Le Muguet...Un porte-bonheur

Le Muguet...Un porte-bonheur


Parfumé, le brin de muguet du mois de mai, appelé aussi lys des Vallées ! Une fleur qui symbolise le printemps, l’amour. Autrefois, en Europe étaient organisés les « bals du muguet » où les jeunes filles étaient vêtues de blanc et les jeunes gens fleurissaient leur boutonnière d’un brin de muguet. C’était le seul bal de l’année où les parents n’avaient pas le droit de « pointer leur nez ». Le muguet, c’est aussi la fleur du bonheur, on raconte que celui qui trouve un brin avec treize clochettes sera favorisé par le destin. Tentez votre chance !
Fête du Feuillu à Cartigny-1940

Fête du Feuillu à Cartigny-1940


Dans plusieurs communes genevoises, il existe une autre coutume, le « Feuillu » fixée le premier dimanche de mai, elle célèbre le retour du printemps. Les filles ont une couronne de fleurs sur la tête, les garçons agitent des clochettes, c’est un joyeux cortège avec en-tête un couple enfantin juché sur un petit char fleuri qui défile dans le village pour annoncer le retour des beaux jours. Une tradition qui perdure à Avusy, Cartigny, Onex, Perly…

Hélène Vibourel

Le parc Ariana…à Genève

"Ma vie est un message"...

Parc de l'Ariana et son musée

Parc de l'Ariana et son musée


Apaisant, d’emprunter la rue de la Paix et de se rendre dans le parc de l’Ariana légué à la ville de Genève par le mécène Gustave Revilliod. Cet espace vert intitulé dans le passé, domaine de Varembé, est aujourd’hui bien plus petit qu’à son origine. Il s’étendait sur 36 hectares de Pregny jusqu’au lac Léman. Malgré les instructions de Gustave Revilliod dans son testament, incluant la conservation du domaine dans son intégralité, la majeure partie fut cédée en 1929 à la Société des Nations. Elle y édifiera son « palais ». En échange, la SDN offrira à la ville d’autres terrains et propriétés, dont La Perle du Lac. Sur le parc de l’Ariana est implanté, notamment, le Musée de la Céramique et du verre (Musée Ariana) et cette magnifique statue de bronze, du Mahatma Gandhi qui regarde le passant avec, sur son socle, une pensée à méditer : « Ma vie est un message ».
Mahatma Gandhi- 1809-1948

Mahatma Gandhi- 1809-1948


Il y a aussi la monumentale cloche japonaise de Shinagawa offerte par le Japon en signe de reconnaissance à la ville de Genève qui restitua l’originale retrouvée par hasard dans une fonderie d’Aarau en 1873.
cloche de Shinagawa

cloche de Shinagawa

Hélène Vibourel

poubelles de Genève©®Rohr

Les « poubelles de Genève »…

Une gourmandise chocolatée...

Coffret poubelles de Genève©®Rohr

Coffret poubelles de Genève©®Rohr


Délicieux, et réconfortant de succomber à quelques gourmandises chocolatées, créées par des chocolatiers dont l’imagination sans limite suscite auprès des amateurs, une envie irrésistible de se laisser tenter. Gourmandise peut parfois rimer avec plaisanterie, c’est le cas de cette fameuse recette intemporelle, issue d’une farce ou d’une blague créée par la Maison Rohr à Carouge et Genève : les « poubelles de Genève ». Une appellation pas vraiment « glamour », mais un véritable succès, un goût unique et un engouement pour cette coque de chocolat renfermant une masse truffée. La Maison Rohr depuis sa naissance, il y a plus de 80 ans et au fil de trois générations s’est rendue célèbre pour ses nombreuses créations intemporelles. A côté de ses « poubelles de Genève » on lui doit aussi les délicieux « pavés glacés », des cubes de chocolat noir saupoudrés de cacao, une métaphore de la chaussée. Un peu d’humour est toujours le bienvenu.
pavés-glacés©®Rohr

pavés-glacés©®Rohr


www.rohr.ch

Hélène Vibourel

Henry-Dunant-Illustration ©Marion Jiranek

Henry-Dunant… un humaniste né à Genève!

Solidarité...à Genève

Henry-dunant-1828-1910

Henry-dunant-1828-1910


Henry-Dunant, né à Genève en 1828 et mort à Heiden en 1910 avait dès son plus jeune âge la fibre humaniste. A quatorze ans, il allait déjà en prison… pour lire la bible aux prisonniers! Il fut l’un des fondateurs du Comité international de la Croix-Rouge créée en 1863 et un fervent opposant à la peine de mort. Il obtint également le prix Nobel de la paix en 1901. Son buste sculpté se situe Place de Neuve, à l’emplacement de l’ancienne guillotine et non loin du Musée Rath, qui porte le nom de ses généreux donateurs.
Buste Henri-Dunant- Place de Neuve

Buste Henri-Dunant- Place de Neuve


Le Musée Rath, est le premier musée des Beaux-Arts en Suisse construit au 19e siècle! Il cessa son activité pendant la Première Guerre Mondiale et fut occupé, de 1914 et jusqu'en décembre 1919, à l’initiative de la Croix Rouge Genevoise, par l’Agence Internationale des prisonniers de guerre (AIPG) qui servait d’intermédiaire avec les familles des détenus. L'AIPG est administrativement intégrée au CICR fin 1919, mais la section civile continue son activité jusqu'au début des années 1920.
AIPG- au Musée Rath vers 1918

AIPG- au Musée Rath vers 1918


1 200 bénévoles de Genève aidèrent à retrouver les prisonniers et les déplacés de toutes nationalités, permettant ainsi de les mettre en contact avec leurs familles et de leur faire parvenir courrier et colis en contournant les obstacles des pays en guerre. « Sur la base des listes de prisonniers de guerre qui lui sont fournies par les Etats belligérants, l'Agence établit des fiches pour chaque prisonnier, qui sont classées par fichiers nationaux et auxquelles sont intégrées les demandes d'information. Dès qu'il y a « concordance » entre une information et une demande, l'Agence peut apporter une réponse à la famille ou à la commune d'origine d'un prisonnier de guerre sur lequel porte la demande de renseignement. » 2 millions de prisonniers ont pu être réunis à leurs familles et 7 millions de fiches furent compilées!

Hélène Vibourel

Le circuit des Nations…à Genève

Une course automobile urbaine...

Rugissant, les bolides qui s’élançaient sur le circuit des Nations de 1936 à 1950. A cette époque, les courses automobiles urbaines étaient encore autorisées en Suisse et les Bugatti, Maserati, Ferrari et autres bolides s’élançaient à vive allure, au mois de juillet, sur un tracé de 4 110 mètres entre le lac Léman et la Place des Nations. Ils empruntaient la rue de Lausanne, l’avenue Mon Repos, l’avenue de France et l’avenue de la Paix. Aujourd’hui, impossible d’imaginer en ville, une épreuve de Grand-Prix, assimilable à une épreuve de Formule 1, Genève n’est pas Monte-Carlo ! D’autant que l’aventure pris fin rapidement en 1950, après la perte de contrôle d’une Ferrari sur une flaque d’huile provoquant la mort de trois spectateurs et fit une vingtaine de blessés.

Hélène Vibourel

Franz Liszt, à Genève…

Près de la promenade Saint-Antoine...

Amoureux, le compositeur et pianiste Franz Liszt de la comtesse Marie d’Agoult qui quittât pour lui, mari et enfants. Genève servit de refuge à leur passion et ils vécurent près de la promenade Saint-Antoine. Franz Liszt, dispensait son art en 1835, au Casino de Saint-Pierre qui deviendra le Conservatoire de Musique de la Place de Neuve. Pour les amoureux d’aujourd’hui, près de la place Franz Liszt, le restaurant Semplice, rue Etienne Dumont n°18, est un lieu feutré propice aux confidences. Amoureux, le fortuné Jean-Gabriel Eynard qui fit construire le somptueux Palais Eynard surplombant le parc des Bastions, pour y loger avec sa belle épouse, Anna Lullin. Aujourd’hui, deux salons accueillent les célébrations de mariages. Amoureux, l’écrivain Victor Hugo de la séduisante Juliette Drouet qui fut aussi l’amante du sculpteur James Pradier. Elle est représentée sur le piédestal du buste d’Augustin-Pyrame de Candolle, fondateur du premier Jardin Botanique, situé dans le parc des Bastions.

Sculpture de Juliette Drouet-Parc des Bastions


James Pradier fut aussi le sculpteur de la célèbre « Léda » ou « Léda des artistes », réalisée en ivoire et exposée au Musée d’art et d’histoire de Genève

La Léda de James Pradier

Hélène Vibourel

Les « Dômes » à Genève…

Une originalité architecturale disparue...

Vestige des Dômes-rue de la Cité©HV

Vestige des Dômes-rue de la Cité©HV


Curieuse, la poutre en bois d’une belle hauteur, située au bas de la rue de la Cité, seul vestige d’une caractéristique architecturale spécifique à Genève, aujourd’hui disparue, dénommée « Dôme ». Un terme pour désigner un encorbellement devant les façades des maisons, sorte d’avant-toit, soutenu par deux longues poutres. Chaque avant-toit était relié à son voisin, formant une galerie couverte qui protégeait les « hauts-bancs », petites boutiques construites au pied de ces piliers en bois, abritant les marchands de la pluie et du vent et permettant au public de se promener au sec. La première mention de ces « Dômes » remonte au 13e siècle et concerne une maison située à « l’angle de Longemalle et de la rue de Rive ». Au fil des ans, ils firent leur apparition dans tous les quartiers de la cité, notamment dans les rues-Basses, à la Fusterie, à la Place du Molard, dans le quartier de Saint-Gervais…
Quartier de Saint-Gervais©BGE

Quartier de Saint-Gervais©BGE


Cependant, ces « antiques échafaudages », comme il fut mentionné, connurent un triste sort et furent détruits de 1824 à 1857, « dans l’intérêt de la sûreté publique et de l’assainissement de la ville » et afin de répondre à une nouvelle urbanisation de la ville. Dommage, que l’on n’ait pu conserver quelques exemples de cette originalité du passé, destruction désapprouvait par un certain Victor Hugo :
« Genève a beaucoup perdu et croit, hélas, avoir beaucoup gagné. La rue des Dômes a été démolie. La vieille rangée de maisons vermoulues qui faisait à la ville une façade si pittoresque sur le lac a disparu… Rien de plus funeste et de plus amoindrissant que les grandes démolitions. Qui démolit sa maison démolit sa famille ; qui démolit sa ville, démolit sa patrie ; qui détruit sa demeure, détruit son nom. »
Les Dômes de la Fusterie

Les Dômes de la Fusterie

Hélène Vibourel

Statue d'André l'Huillier©Hv

Le rond-point de Plainpalais… à Genève

Les statues en bronze...

Statue en bronze de Michel Butor©Hv


Singulières, les statues en bronze au Rond-point de Plainpalais, exposées aux regards interrogatifs ou habitués des passants. Installées en 1982, par le sculpteur Gérald Ducimetière, alias John Aldus, elles interprètent notre « Alter ego » dans la vie quotidienne, par leur attitude mimétique. Il y a l’homme à la valise moulé d’après Michel Butor, écrivain, poète. André l’Huillier, assis sur un banc à côté du kiosque à journaux, Monique Barbier-Mueller, cherchant son porte-monnaie dans son sac, tous les deux mécènes et éminents collectionneurs d’art. Reste la « belle inconnue », avec son cartable sous le bras, séduisante, allant d’un pas assuré vers un « ailleurs ».
Statue de la belle inconnue@Hv

Statue de la belle inconnue@Hv


Elle est porteuse d’une plaisante surprise pour ceux et celles qui oseront regarder sous sa jupe.
Singulier, le nom de la boutique « Aux Merveilleux » décorée et inspirée de l’époque du directoire en France. On y déguste « des meringues fondantes inimitables » aux multiples saveurs.
Les Meringues onctueuses aux Merveilleux

Les Meringues onctueuses aux Merveilleux

Hélène Vibourel

Fresque de la Paix- Hans Erni -2009

La fresque de Hans Erni…

En marche pour la paix ?

Pacifique, le monde ? Pas vraiment, et de moins en moins.
La paix sur la terre, un rêve, un voeu qui reste une utopie, hélas !
Pourtant, lorsque l’on passe devant le Palais des Nations, situé dans le parc de l’Ariana et siège de l’Office des Nations Unies à Genève, on aurait pu penser que cette organisation qui regroupe 193 Etats membres aurait apporté la stabilité dans le monde. Ce n’est pas si simple, heureusement chacun d’entre nous, peut être porteur d’un message de paix comme cet artiste Hans Erni, qui à l’âge de 100 ans a réalisé en 2009, sur les deux murs qui ceignent l’entrée du Palais des Nations, une fresque géante de 60 mètres sur le thème de la paix et dénommée en grec « Ta panta Rhei » qui synthétise la pensée d’un monde en mouvement !
Un message d’amour et de liberté avec ces hommes et ces femmes en marche accompagnés de chevaux et de colombes. Et si en 2024, à notre tour et autour de nous, nous nous mettions en marche pour la paix ?

Hélène Vibourel

ancien tram 12 en hiver-Place Neuve

Du tram 12 au Léman Express…

La plus ancienne ligne de tramway en Europe...

L’un des événements marquant en cette fin d’année 2019 pour le Grand Genève est la mise en service intégrale le 15 décembre du Léman Express, reliant Genève à Annemasse en 22 minutes contre plus de 50 minutes auparavant, avec un train toutes les 10 minutes. Avec 45 gares et 230 kilomètres de lignes, le Léman Express devient le plus grand réseau ferroviaire transfrontalier d’Europe.
Petit retour en arrière: le tram au départ était un agrément permettant aux élites et aux touristes de voir la ville autrement. Dans les années 1930, la voiture progresse et le tram devient le moyen de transport de ceux qui n’ont pas accès à l’automobile : les enfants, les pauvres et les personnes âgées. Entre 1949 et 1969, on pensait que la croissance allait éradiquer la pauvreté et donc les transports publics, résultat, presque toutes les lignes de tram furent démantelées. Ce fut le sort réservé au tronçon de la ligne 12, qui jusqu’en 1958, reliait déjà Genève à Annemasse. La suppression de ce cordon ombilical suscita de nombreuses incompréhensions.
Le savez-vous ? Le tram 12 est la plus ancienne ligne de tramway en activité en Europe, inaugurée le 19 juin 1862, cent cinquante-sept ans d’existence, longue au départ de 2 850 mètres entre le rondeau de Carouge et la Place (de) Neuve. Les premiers véhicules étaient tirés par des chevaux, le tram à vapeur remplacera le tramway hippomobile vers 1881 et la ligne fut prolongée jusqu’à Annemasse en octobre 1883 et jusqu'au train à crémaillère du Salève, à Etrembières en août 1892! Les travaux d’électrification feront leur apparition en 1885.

tram hippomobile©cp-gech

tram hippomobile©cp-gech

Hélène Vibourel

Les cigarettes Laurens… à Genève

Il s'agissait d'un autre temps...

Cigarettes Ed.LAurens à Genève


Évaporées, depuis belle lurette, les cigarettes Laurens, fines et élégantes, présentées dans des boites en métal sous le nom « Le Khédive ». Elles rencontrèrent dans les années soixante un beau succès, notamment auprès des jeunes filles « libérées ». A l’époque, dans les cinémas, à l’entracte s’inscrivait sur l’écran : « Le moment de fumer une bonne Laurens », inimaginable aujourd’hui ! Il s’agissait d’un autre temps, un entre-deux, entre l’emprisonnement des fumeurs et leur mise au pain sec et à l’eau au 17e siècle et les campagnes anti-tabac à venir. Edouard Laurens, français, résidant en Egypte et actif dans l’industrie du tabac dès 1887, fut l’un des premiers cigarettiers à venir à Genève. En 1915, au 61 route de Chêne, il installa l’une de ses succursales. Il fut suivi dans ce secteur en 1920 par British American Tobacco. Le bâtiment, rénové en 1996, a conservé le style colonial du siège égyptien à Alexandrie, il est occupé aujourd’hui par une banque.

Hélène Vibourel

Prophète Jérémie… à Genève

La sculpture noire et massive...

Sculpture de Rodo à Genève


Triste, la sculpture noire et massive du prophète solitaire Jérémie, les mains dans le dos. Voûté et tapi dans un coin de la Cour Saint-Pierre, il semble porter toute la misère du monde. Nombre de fois, êtes-vous passés devant lui sans même lui accorder un regard ? Serait-ce l’une des raisons pour laquelle il ne cesse de se lamenter ? Porteur souvent de mauvaises nouvelles, il est là aussi pour écouter nos « jérémiades ». Il fut installé à son emplacement en 1938. Il est l’ œuvre du sculpteur suisse Auguste de Nierderhausen, originaire de Vevey, élève de Rodin, d’où son nom d’artiste « Rodo ». Ami de Verlaine, rattaché au courant symboliste, il disait être un artiste qui taillait la matière « à coups-de-poing ». Il fut l’un des plus grands sculpteurs suisses de son époque. Plusieurs de ses sculptures sont exposées au musée d’Art et d’Histoire. Faute de commandes de son vivant, il mourut tristement dans la misère. Une petite rue calme porte son nom à Genève.

Hélène Vibourel

La prison de Saint-Antoine… à Genève

Une histoire particulière!

Autrefois quartier de Saint-Antoine©CP-GECH


Epastrouillant, l’occupation d’une partie des locaux de l’ancien Hôpital Général (aujourd'hui Palais de Justice) au Bourg-de-Four, dits « de correction » destinés à enfermer, non loin des malades ; les fainéants, les délinquants et les mendiants ! En 1712, avec la réhabilitation du bâtiment, fut construite une « maison de discipline » indépendante appelée dès 1886, la « Prison de Saint-Antoine ». Elle servit d’établissement de détention préventive, un provisoire qui subsista plus d’un siècle, jusqu’en 1977, date de l’ouverture de la prison de Champ Dollon. La réaffectation de l’ensemble permis de procéder à des fouilles mettant à jour des vestiges romains dont une luxueuse résidence romaine édifiée entre 20 et 40 après J.C. Apparurent aussi des fresques splendides dont environ 700 pièces furent reconstituées, laissant deviner la magnificence de la villa disparue et aujourd’hui bien protégées ! Tout à côté, faites une petite pause au Café Slatkine, un lieu original au cœur de la vieille ville.

Hélène Vibourel

Le carillon du passage Malbuisson

Un cortège mécanique... à Genève

Le carillon mécanique du Passage Malbuisson


Original, le carillon mécanique et musical à automates historiques du passage Malbuisson. Une merveille technologique réalisée en 1962 par Edouard Wirth, qui illustre le talent des horlogers genevois. Pendant 2 minutes, toutes les heures, au rythme des 16 cloches, 42 personnages de bronze et 13 chars défilent et reconstituent l’histoire de l’Escalade. Les touristes après la photo traditionnelle devant l’horloge fleurie font le détour par ce passage, construit par Maurice Braillard en 1932 à la place d’une ancienne allée, pour admirer ce chef d’œuvre parfois oublié des Genevois.

Hélène Vibourel

Parc La Grange à Genève

Le parc La Grange…à Genève

La beauté des roses du Parc La Grange... à Genève

La Roseraie du Parc La Grange


Imprenable, la vue qui s’offre au promeneur à travers les magnifiques parcs longeant les quais. Du parc La Grange, du nom de la splendide maison de maître, située sur les hauteurs, propriété pendant quatre générations de la famille Favre, la vue s'étend jusqu'au Jura. Guillaume Favre-Bertrand, cofondateur de la Société de Lecture aménagea dans sa demeure, une bibliothèque dont les ouvrages reflétaient la variété des intérêts de son créateur : sciences, philosophie, littératures, histoire, géographie. En été, le parc accueille un petit théâtre dans un décor bucolique : le théâtre de l'Orangerie.
On poursuit la balade par un détour vers la magnifique roseraie qui date de 1945 avec 200 variétés de roses et 12 000 roses environ.
Fontaine et statue de la Mélancolie

Fontaine et statue de la Mélancolie


Certaines portent le nom de personnalités célèbres comme Catherine Deneuve, Charlie Chaplin.

Hélène Vibourel

look street art©Oh Martine

La Tartine de Martine…

Tartine chaude ou froide, à Genève...

La tartine chez Martine©ohmartine

La tartine chez Martine©ohmartine


La tartine de Martine !

Une rime facile à retenir. Il est vrai que les savoureuses tartines chaudes ou froides sont l’une des spécialités de ce nouveau coffee shop situé dans le quartier des Eaux-Vives. Oh Martine, c’est l’histoire de trois amis originaires du sud, Vu-Hô, Laurent et Théo qui ont en partage leur expérience et leur goût pour un mariage subtil des saveurs. A l’intérieur, une ambiance cosy, une décoration style industriel avec une touche provençale et de street art où pendant la journée, il fait bon s’arrêter pour savourer un excellent café sublimé par le barista, accompagné de pâtisseries fait maison. Une adresse très sympathique, un accueil chaleureux et de quoi se régaler sur place ou à l'emporter.

www.ohmartine.ch

Hélène Vibourel